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 (tingle running through my bones)

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Nick Halstead
Nick Halstead
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MessageSujet: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:18



nick halstead
daisies perched upon your forehead
nom complet — nicholas halstead, un nom lourd à porter qu'il a allégé du mieux qu'il a pu. seule sa mère et la branche de la famille nécrosée par le pouvoir et l'obsession des apparences utilise encore son prénom complet, autant dire qu'il l'entend peu et que le son n'est pas franchement musical à son oreille. âge et lieu de naissance — vingt-six ans, né à washington. nationalité et origines — américain. de vagues origines irlandaises du côté paternel, mexicaines chez sa mère, rien de très récent toutefois. orientation sexuelle — bisexuel. statut civil — fraîchement célibataire. occupation — assistant, as des commandes de cafés longues comme les bras et expert des photocopieuses réticentes. situation financière — très confortable, merci papa. situation familiale — compliquée, un père malheureux dans son mariage, une mère obsédée par sa cote de popularité et une fratrie aussi impuissante qu'obéissante devant les désirs de la matriarche et du parti. un vrai bonheur à vivre lors des réunions de famille. son frère et sa soeur l'ont toutefois grandement soutenu tout au long de sa vie, et nick reste très proche d'eux, malgré tous les reproches qu'il pourrait leur faire. ils ne changeront pas le monde, ni leurs proches mais après tout, lui non plus. traits de caractère — travailleur, discipliné, créatif, organisé, aimable, malin, accueillant, bout-en-train, attentionné, complexé, romantique, serviable, bonne poire, bavard, optimiste, impulsif, délicat, plutôt responsable, sensibl, influençable, patient, souriant, vaguement collant, raisonnable dans une certaine mesure, altruiste, un peu trop même avatar — tyler posey groupe — hot chocolate

QUELLES SONT VOS qualités DANS VOTRE TRAVAIL ? je suis organisé et rigoureux, donnez-moi n'importe quel agenda à mettre en ordre, n'importe quel dossier à trier, n'importe quelle liste de cafés pour n'importe quel service, je suis votre homme. j'ai une très bonne mémoire, ce qui est indéniablement un avantage quand on se balade un peu partout en essayant d'arranger tout le monde, entre les rendez-vous d'untel et l'emploi du temps d'une autre. oh, et les cafés, évidemment. on m'a élevé dans l'idée qu'il faut toujours apporter son aide à autrui, lorsqu'on en est capable, et je recule rarement devant une tâche à accomplir, même si ça signifie faire des heures supplémentaires. et après tout, c'est le genre de choses qui rend bien sur un cv, pas vrai ?

ET QUELS SONT VOS défauts ? j'ai tendance à bavarder un peu. enfin, un peu. si jane de la compta décide de me décrire sur son weekend en famille dans les moindres détails, il faut que je l'écoute, vous comprenez ? et je suis trop gentil, je le sais, mais je suis incapable de refuser quoi que ce soit. donc on me refile souvent les tâches ingrates ou un peu bêtes et j'ai tendance à dire oui systématiquement, avec le sourire en prime. il y a autre chose également, une mauvaise habitude dont j'essaye de me défaire. c'est en bonne voie mais j'ai encore des lacunes. je n'ose pas vraiment m'imposer, dire que j'ai besoin de partir plus tôt parce que je dois aller chez le dentiste ou faire répéter quelqu'un que je n'ai pas compris. alors je me tais, j'essaye de m'arranger, vous voyez ? ça peut devenir embarrassant parfois.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA compétition ENTRE ELEGANCE ET COSMOPOLITE ? je ne veux vexer personne mais je trouve ça, comment dire ? un peu idiot ? et dommage, surtout. je veux dire, la plupart des gens, d'un côté ou de l'autre, font le même métier. certes, elegance ne touche pas le même public que cosmopolite mais ça reste de la presse, majoritairement écrite en plus. à l'ère d'internet et des webzines, il faudrait plutôt s'entraider, je ne sais pas ? enfin, pas mal de gens prennent ça très au sérieux et je préfère ne pas faire de vagues, donc j'évite de me prononcer ouvertement là-dessus, si vous voyez ce que je veux dire.

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Nick Halstead
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:18

(01) WHAT IS A LEGACY? — Halstead est un nom qu'on attache au parti Républicain, the Grand Old Party, depuis plusieurs générations aujourd'hui. S'ils n'ont jamais investi la Maison Blanche jusqu'à présent, c'est simplement affaire de malchance, qu'ils vous diront. Nick en est plutôt soulagé, à vrai dire. Sa grand-mère, affreuse bonne femme aux opinions souvent effrayantes, parfois nauséabondes, n'a pas besoin d'une raison de plus de se féliciter d'être à la tête d'une telle famille. Nick l'a toujours connue fière, un peu aigrie aussi, profondément déçue par le refus de son fils de marcher dans les pas de ses aïeux, à peine rassurée d'avoir une belle-fille prête à assurer la relève. Ironiquement, c'est son père, l'héritier de cette lourde histoire familiale et politique, qui l'a probablement empêché de devenir le parfait petit militant républicain, à l'image de ses cousins. Sa douceur et son respect d'autrui, il les a transmis à ses enfants, dont Nick, et il doit beaucoup à son paternel, aussi difficiles que soient leurs relations. (02) OH, THE DRAMA — Nick avait sept ans, la première fois qu'il a entendu parler de l'homosexualité de son père. Il n'a réalisé que bien des années plus tard l'importance de cette conversation entre ses parents qu'il a surpris, un soir d'ennui. Il l'a saisie lorsqu'il a compris que les rumeurs d'infidélités de son père et le renvoi de sa gouvernante de l'époque n'étaient qu'une mascarade. Sa famille, sa mère surtout, a toujours été douée pour conserver les apparences, même lorsqu'il s'agissait de remuer un peu la boue pour entretenir l'illusion de clarté. C'est le mensonge, surtout, qu'il a eu du mal à accepter et, plus encore, la souffrance muette dans laquelle son père s'est enfermé avec les années. Comprendre tout ça a été la première étape pour s'éloigner de cette cellule familiale étouffante, mentalement du moins. Il les revoit souvent, à chaque vacance, chaque fête un tant soit peu solennelle, des occasions qu'il redoute absolument tant il a du mal à les supporter, tous autant qu'ils sont. Chaque retrouvaille est synonyme de chamailleries puériles et de débats stériles, au manque de tolérance si lourd qu'il en donnerait la nausée à n'importe qui. Les Halsteads vivent pour et par les apparences, oui, mais une fois les portes de la vaste demeure familiale refermée, c'est à qui sera le plus provocateur et ostentatoire. The American Dream gone wrong, really, et l'homosexualité de son père n'est que l'un des nombreux scandales que la famille est parvenue à étouffer en décidant d'en créer d'autres, moins lourds, moins salissants. Tous ces mensonges et ces faux-semblants finiront par les tuer et Nick ne veut pas voir ça, encore moins en souffrir. Il est bien, loin d'eux, si bien. (03) GOODY TWO SHOES NICK GOES TO COLLEGE — Nick et sa grosse tête, comme l'appelaient si gentiment ses camarades de classe, ont terminé les programmes de terminale et le lycée avec deux années d'avance. Nick et sa grosse tête ont donc atterri à l'université à seize ans, à NYU, au grand dam du reste de la famille qui a, pour la quasi-totalité, étudié dans l'une ou l'autre des facs de l'Ivy League. C'est son père qui a financé, seul, ses études, ignorant que son fils, maladroit et naïf, allait comprendre tant de choses grâce à lui. Sa freshman year, si justement nommée, l'année des premières fois et du renouveau. Il est tombé amoureux et s'est fait largué pour la première fois, il s'est offert son premier tatouage, il a séché tout un après-midi pour la première fois, il a même perdu sa virginité, pas nécessairement dans cet ordre-là d'ailleurs. L'université l'a transformé et il n'a qu'une seule envie : retourner là-bas pour la ten years reunion qui se tiendra dans quelques années. A l'université, Nick s'est affirmé, s'est trouvé. C'est à la fac qu'il a décidé d'abandonner son prénom complet pour adopter son surnom, c'est à la fac aussi qu'il a compris qu'il pouvait vivre loin des siens et être heureux. Cette assurance et cette confiance en lui ont été déterminantes pour le reste de sa vie, il le réalise aujourd'hui. (04) TEACH 'EM HOW TO SAY GOODBYE — Son diplôme de littérature en poche, sa copine de l'époque sous le bras, Nick est retourné à Washington après quatre ans ô combien épanouissants à New York. Il a vite, très vite compris qu'il fallait repartir. Après quatre années loin des faux-semblants mielleux et de l'intolérance paradoxalement à peine voilée, Nick a été étouffé par la présence oppressante de sa famille. Il a toujours pensé avoir plutôt bon fond mais entendre sa grand-mère déverser ses torrents de haine durant l'un de leurs fameux dîners de famille lui a inspiré de réelles envies de meurtres. Sans Paula, sa nana, assise à côté de lui et infiniment consciente de la tension, il aurait probablement tenté de noyer la vieille dans son verre de champagne ou de lui envoyer son assiette au visage. Il est parvenu à se contenir mais il a fait ses valises et, après une brève discussion avec son père, il est parti s'installer définitivement à New York. Non sans avoir, il l'avoue volontiers, causé une longue scène dramatique avec un départ en fanfares et ses quatre vérités balancées à la partie, selon lui, avariée de la famille. (05) THE HELL AND THE HIGH WATER — Si il y a bien quelqu'un avec qui Nick n'a jamais pu s'entendre, c'est sa mère. Elle l'a longtemps effrayé, toute en froideur et en indifférence, jouant la carte de la mère souriante uniquement sous l’œil d'une caméra. Elle n'avait pas le temps pour lui, ni pour le reste de sa fratrie, et après tout, elle leur avait déjà consacré neuf mois de son existence, inutile d'en ajouter plus. Pourtant, il aurait voulu trouver un terrain d'entente, une manière de se comprendre et de se rapprocher, jusqu'à ce qu'il apprenne pour son père et pour tous ces autres petits problèmes que sa mère a réglé sans se soucier des gens autour d'elle. C'est lui qui est entré dans l'indifférence, se détournant d'elle et des sourires aveuglants qu'elle lui offrait deux fois par an, pour un reportage ou une photo officielle. Il a refusé de revenir à Washington pendant plus d'un an et demi, par pur esprit de contradiction, par envie d'attirer son attention aussi peut-être (assurément plutôt). Elle a essayé de tempêter, de le cajoler, de négocier, d'envoyer même son père comme émissaire mais Nick a tenu bon. Il a voulu lui montrer qu'il n'avait pas besoin d'elle mais il a fini par céder, lorsqu'elle a trouvé l'argument infaillible en la personne de son paternel. Tout aussi fucked up que soit leur famille, Nick reste accroché à son père et sa mère le savait. Elle l'a toujours su. Peut-être en était-elle un peu jalouse, qui sait. Ce chantage, ce glacial et cru, come home or I'll leak photos of daddy dearest being some twenty something perfect little slut, le stratagème a brisé ses résolutions. Il est revenu, comme on revient dans un rêve, sans vraiment être là. Il a souri, il a serré quelques mains, il a posé pour deux ou trois photos, et il est reparti. Il a rempli sa part du marché, elle a rempli la sienne. Elle ne l'appelle plus aujourd'hui que pour lui rappeler le deal, chaque fois qu'elle a besoin de l'avoir près d'elle pour l'un ou l'autre des nombreux événements de sa grande carrière de grande politicienne. (06) PICK UP A PEN, START WRITING — Il est né avec un pumpkin spice latte dans une main, un bouquin dans l'autre, et a passé son enfance dans les bibliothèques, jusqu'à ce que les petites frappes, à l'école, découvrent son havre de paix. Il s'est passionné pour Tennessee Williams, Mary Shelley et Tolkien, et il a probablement dévoré chaque bouquin dans la bibliothèque familiale. A book nerd, plain and simple. L'idée d'écrire est venue bien plus tard, au lycée, quand il a compris qu'il pouvait inspirer aux autres les sentiments et sensations que ses auteurs favoris lui procuraient. Il a d'abord écrit dans le journal de l'école, ici et là, sans réelle implication puis c'est à l'université qu'il s'est réellement investi. Il a vite compris qu'il était fait pour l'univers de la presse. Alors, clairement, non, il ne gagnera pas le prochain Pulitzer, pas tout de suite mais il a trouvé sa voie. Son job actuel peut sembler ingrat, sans grand avenir, mais Nick est là pour apprendre et s'il lui faut aller chercher des cafés pour toute la rédaction pour pouvoir découvrir les ficelles du métier, il s'appliquera à retenir la commande de chacun avec beaucoup d'attention. Et avant de pouvoir voir son nom imprimé à la fin d'un article, il se contente de tenir un petit blog sans prétention, sous couvert de l'anonymat. (07) WELCOME TO THE REAL WORLD. IT SUCKS. YOU GONNA LOVE IT — Avant d'entrer chez Elegance, Nick n'avait jamais vraiment travaillé. Son père payait son loyer et chacune de ses dépenses, de son latte quotidien aux soirées entre potes en passant par ses fringues. Avec ce job, il a beaucoup appris, au rayon adultes et emmerdes. Il gère aujourd'hui la moitié de son propre budget, décision qu'il était tout excité de prendre il y a deux ans (l'excitation est retombée depuis, évidemment). Et, honnêtement, être adulte ? Ça craint, vous dira Nick. Avoir des colocataires aussi, d'ailleurs. Ils ne font pas leur vaisselle, mangent les tacos que vous avez commandé mais pour Nick, il n'y a pas meilleure sensation que de rentrer à la maison et de savoir qu'il n'est pas seul, même si il vient de passer trois quarts d'heure dans une rame de métro à l'arrêt, coincé entre deux stations, étouffé par une foule si compacte que respirer prend des airs d'entreprise périlleuse. Être adulte craint, certes, mais pas tant que ça. (08) PAINFUL, DIFFICULT, DEVASTATING, LIFE-CHANGING, EXTRAORDINARY LOVE — Romantique par nature, éternel coeur d'artichaut et ce malgré l'environnement grandement toxique dans lequel il a grandi, Nick a toujours été un peu amoureux de l'idée d'aimer, de l'amour avec un grand A, celui pour lequel il se passionne chaque fois qu'il ouvre Netflix le vendredi soir, celui qui fait couler tant d'encre chez Elegance et ailleurs. Il a pensé l'avoir finalement rencontré, il y a quelques années, en faisant la connaissance de Vee lors d'une soirée de gala organisée par sa mère. L'ironie ne lui a pas échappé d'ailleurs, avec le recul. A l'époque, il était encore étudiant, acing gradschool, et en plein break salvateur avec Paula. Vee, plus âgée, faisait déjà des étincelles de le monde de la presse et son mariage battait de l'aile. Toutes les conditions semblaient réunies pour les pousser l'un vers l'autre. Ils se sont revus, souvent, parfois autour d'un café, parfois entre les draps de la chambre de Nick ou d'un hôtel. Avant ces retrouvailles, toutefois, Nick avait préféré rompre avec Paula, bien conscient qu'il y avait quelque chose avec cette femme plus âgée dont le souvenir le hantait. Elle ne lui a jamais fait la moindre promesse, n'a pas une fois parlé de quitter son mari et, pendant un temps, cela suffisait à Nick. Il est resté son petit secret honteux, son cinq à sept discret durant près de trois ans avant de réaliser, doucement mais sûrement, que leur histoire n'avait aucun avenir. Il a compris avec le temps qu'il était accro à l'attention qu'elle lui offrait et, plus bête encore, de l'idée qu'il se faisait d'elle, de cette image qu'il avait d'eux, plus tard, un jour, ensemble. Tristement, ils n'ont jamais été véritablement honnêtes l'un envers l'autre, du début à la fin. Malgré toute la bonne volonté du monde, Nick n'a pas réussi à rompre avec elle, pas vraiment. Tout arrêter, nettement, proprement semblait compliqué, parce qu'il tenait à elle malgré tout, parce qu'ils bossaient dans la même boîte, pour une foule de raisons et autres prétextes bidons qu'il s'est fourni tout seul. Sans grand courage, il a commencé par arrêter de répondre à ses textos, lui a servi des excuses bancales pour ne plus la retrouver autour d'un verre, a cessé de croiser son regard dans les couloirs. Il est sorti de son quotidien discrètement, comme il y était entré. Peut-être lui doit-il une explication mais il n'est pas certain de pouvoir en fournir une convenable, une qui ne soit pas pleine de reproches et d'amertume. Il a décidé de reprendre sa vie en main, c'est vrai, et cela impliquait nécessairement de ne plus faire partie de celle de Vee mais c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. (09) ELEGANCE, THAT INTERNSHIP TURNED FULL TIME JOB DADDY GOT HIM — Travailler chez Elegance n'était pas vraiment dans ses plans, à la sortie de l'université, mais après plus d'une année à se laisser entretenir par un père désireux de se faire pardonner ses erreurs, Nick a décidé de se prendre en mains. Il a essayé de jouer de son nom, de sortir la carte fils de mais à New York, sa républicaine de mère, pro guns, pro life n'a pas spécialement bonne réputation. Il a fini par demander l'aide de son père, qui a su habilement lui décrocher un stage chez Elegance. Un contrat à temps plein lui a été proposé, après six mois de stage. Cette expérience a confirmé ce qu'il avait découvert au lycée et exploité à l'université, en travaillant pour les journaux de ses différents établissements scolaires. Toutefois Elegance n'a rien d'un journal d'étudiants et c'est aussi ce qui plaît à Nick. Il sait qu'il se lève chaque matin pour être débordé de coups de fil, de commandes de cafés, de oh please Nick, just go collect that dress on the other side of the city susurré avec de grands yeux tendres, mais il est ravi. D'une nature très active, Nick a besoin de stimulation et Elegance ? C'est la meilleure solution qui soit, jusqu'à présent du moins. Il n'y passera probablement pas sa vie toute entière  parce qu'il espère écrire un jour et être payé pour ça, mais pour le moment, il y est très heureux. (10) THE FIRST CHAPTER WHERE YOU DECIDE TO STAY — Une question l'a longtemps obsédé : pourquoi son père n'a-t-il pas choisi d'être heureux et de quitter sa mère ? Ce n'est que très récemment que Nick a compris, parce que le principal intéressé lui a expliqué. Très tendre, très touchant, si sincère. I love you, you and all your siblings, I love you so much. C'est pour Nick, pour sa fratrie, qu'il est resté. Qu'il a subi, durant des années, les réflexions acerbes et les remarques puant la haine d'une large partie des siens. C'est aussi ce qui a poussé Nick à vouloir s'assumer seul, honteux de jouer sur le bon cœur de son père et sur sa culpabilité pour payer les factures. Ils ne se sont pas toujours compris, loin de là, et Nick a encore mille et un reproches à lui faire, mais ils sont sur la bonne voie. C'est aussi le regard vide de son père sur les photos qu'il l'a poussé à sortir de cette relation sans avenir qu'il entretenait avec Vee. Parce que comme son père, Nick mérite plus, Nick mérite mieux. Il a décidé d'être pleinement responsable de son propre bonheur et attendre une partie de la nuit qu'un sms arrive en fixant l'écran de son téléphone n'était assurément pas la bonne solution. S'il y a peu de chances que son paternel sorte un jour de ce simulacre de mariage, Nick, lui, est bien décidé à ne pas reproduire les erreurs familiales. Il sera heureux, vraiment heureux. (11) TRIVIA — Il passe généralement sa journée à se balader un peu partout avec son portable coincé entre l'oreille et l'épaule, deux cafés dans chaque main et des dossiers sous les bras. — Il porte ses lentilles plus longtemps qu'il ne l'est recommandé, il le regrette égulièrement et jure qu'il ne reproduira plus cette erreur, jusqu'à la prochaine fois. Ses lunettes quittent rarement leur étui lorsqu'il fait jour, surtout lorsqu'il est au boulot. Le côté intello du premier rang de la classe qu'elles lui donnent le fait un peu complexer, à vrai dire (et ce n'est qu'un de ses nombreux problèmes avec son corps, quelle joie). — Il a très certainement été une basic white girl dans une autre existence. Il passe sa vie chez Starbucks et sur Instagram, pleure en lisant John Green et il a tous les albums de Taylor Swift rangés par date de sorties sur l'une de ses étagères. Il assume moyennement, pour tout dire. — Il prend tout avec le sourire, un trait de famille qui a grandement aidé sa mère à bâtir sa carrière politique. Qu'on tente de lui casser le moral ou de lui faire un compliment, Nick sourit. Il passe fréquemment pour un idiot d'ailleurs mais ça aussi, ça le fait sourire, à croire qu'il a la bonne humeur comme état d'esprit par défaut. — Il écume les tattoo shops de New York et d'ailleurs, au grand dam d'une partie de sa famille, très traditionnelle et classique. Les tatouages font tâche sur les belles photos, d'après sa grand-mère. Cette vieille harpie et sa clique de républicains acerbes le lui ont tellement répété qu'aujourd'hui encore, il se rend à chaque réunion de famille à reculons, engoncé dans des chemises et des pulls à manches longues même en plein été. — Il est très proche de sa fratrie, qu'il voit régulièrement. Ils déjeunent ensemble plusieurs fois par semaines, s'appellent aussi souvent que possible et présentent un front uni et jeune, en opposition discrète mais ferme à la vieille génération qui mène la vie familiale à la baguette. Nick sait qu'il aurait probablement mal tourné sans ses frères et sœurs, et il essaye de montrer sa gratitude dans la mesure de ses capacités. Généralement, ça veut dire faire bénévolement du baby-sitting le samedi soir et faire, par conséquent, une croix sur sa propre vie sociale. Mais il accepte toujours avec plaisir, dingue qu'il est de ses neveux et nièces. — Il n'a jamais vécu seul, même s'il est probablement l'une des raisons pour laquelle son appartement (et sa colocation, globalement) n'a pas encore explosé. Il fait la vaisselle, le ménage, trie les couleurs avant de faire une lessive et fait même les courses en temps et en heure. Seulement Nick est incapable de vivre seul. Il a besoin d'interactions sociales, d'avoir quelqu'un avec qui se disputer la télécommande ou de poireauter cinq minutes devant la salle de bains chaque matin parce que l'un ou l'autre de ses colocataires exagère devant le miroir. Ils l'agacent à peu près 90% du temps mais il ne pourrait pas vivre sans eux. — Il n'a jamais passé son permis de conduire. — Il lui arrive fréquemment de parler tout seul, pour organiser sa pensée ou ne rien oublier quand il prépare quelque chose. C'est plus simple. Bizarre mais plus simple.
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Olivia Rothschild
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:25

OH, J'ADORE TON DÉBUT DE FICHE (tingle running through my bones) 822269272 (tingle running through my bones) 1157433633
Bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:27

ooooh merci, c'est adorable (tingle running through my bones) 118535556 je suis si contente de voir blake sur un forum (et j'adore le prénom que tu as choisi btw)
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:28

Tous les honneurs vont à @Lucy Malone (tingle running through my bones) 2658919093, en tout cas je viendrais te quémander un lien (tingle running through my bones) 32369766
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Serinda Lyons
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:31

TOI. (tingle running through my bones) 2853086727 (tingle running through my bones) 109125505 (tingle running through my bones) 32369766 J'ai adoré Nick donc glad to see you back (tingle running through my bones) 4184778355 (tingle running through my bones) 3048520210 Et puis non, il n'y a aucun problème à reprendre ton ancienne fiche, même moi je l'ai fais (tingle running through my bones) 2658919093
Bienvenuuuue à la maison mon chat et je suis là à la moindre question (tingle running through my bones) 4260476615 I love you
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:34

Olivia Rothschild a écrit:
Tous les honneurs vont à @Lucy Malone (tingle running through my bones) 2658919093, en tout cas je viendrais te quémander un lien (tingle running through my bones) 32369766

oh boy, leightoon/blake, name a more iconic duo quoi (tingle running through my bones) 1157433633 je vais aller jeter un coup d'oeil à vos affaires dès que j'aurai terminé ma petite tambouille avec cette fiche tiens, ça m'intéresse. et évidemment, ce sera avec plaisir pou un lien (tingle running through my bones) 2658919093

Serinda Lyons a écrit:
TOI.  (tingle running through my bones) 2853086727  (tingle running through my bones) 109125505  (tingle running through my bones) 32369766 J'ai adoré Nick donc glad to see you back  (tingle running through my bones) 4184778355  (tingle running through my bones) 3048520210 Et puis non, il n'y a aucun problème à reprendre ton ancienne fiche, même moi je l'ai fais  (tingle running through my bones) 2658919093
Bienvenuuuue à la maison mon chat et je suis là à la moindre question  (tingle running through my bones) 4260476615  I love you

KOUKOU (tingle running through my bones) 109125505 (tingle running through my bones) 32369766 contente que l'aventure reparte en tout cas, bravo pour l'avoir reprise (tingle running through my bones) 3293049072 et ravie de pouvoir reprendre mon perso/ma fiche, c'est super cool, merci (tingle running through my bones) 654566984
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Marlon Keer
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:37

Le pseudo, Tyler, Babe en signature. Trop de perfection. (tingle running through my bones) 1157433633 (tingle running through my bones) 3852379295
Bienvenue sur le forum. (tingle running through my bones) 3200369223
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:42

babe est le nouvel anthem des coeurs brisés (ça et then d'anne-marie, une tuerie pour les âmes fleur bleue comme moi, bref) mAIS QUE DIRE DE CHRIS PINE, DAMN (tingle running through my bones) 1157433633 merci beaucoup en tout cas, c'est trop gentil I love you
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Daphne Calloway
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:48

Quels choix, du coup tu as bien trouvé le forum (ici inquisitrice. (tingle running through my bones) 907256120) (tingle running through my bones) 4184778355 Bienvenue à la maison, je ne me souviens plus du petit, mais j'aime beaucoup ce que tu as déjà écrit (tingle running through my bones) 1357230341
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 17:49

j'ai trouvé mon chemin, oui oui, encore merci d'avoir guidé le clueless boulet que je suis (tingle running through my bones) 109125505 et merci pour l'accueil (tingle running through my bones) 654566984
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Ryke Calloway
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 18:01

posey (tingle running through my bones) 1157433633 (tingle running through my bones) 1598679706
bienvenue à la maison (tingle running through my bones) 3194320480
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Lucy Malone
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 18:07

bébé posey! (tingle running through my bones) 1157433633
bienvenue I love you
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Nick Halstead
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 18:21

merci à vous deux, vous êtes bo (tingle running through my bones) 109125505 (tingle running through my bones) 397045100
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Serinda Lyons
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MessageSujet: Re: (tingle running through my bones)   (tingle running through my bones) EmptyDim 29 Avr - 19:01

J'aime toujours autant Nick chaton (tingle running through my bones) 109125505 (tingle running through my bones) 1426777364 Puis ta fiche, j'ai vraiment vraiment adoré la lire (tingle running through my bones) 2715979535 (tingle running through my bones) 2715979535
Je te valide bichon (tingle running through my bones) 2073877456
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