— break out from society.

nom complet — Marlon Keer, aucun second prénom ridicule qui rappelle un grand-père. Il porte un prénom choisi par sa chère mère, en l'honneur d'un acteur qu'elle aimait un peu trop, et le nom de famille du patriarche, héritage des anciennes générations. âge et lieu de naissance — Trente-sept années déjà, il voit sa vie défiler un peu trop vite à son goût devant ses yeux, sans pouvoir mettre sur pause. Il a vu le jour dans le New-Jersey, non loin de New-York. Il évite d'en parler, aujourd'hui, histoire d'éviter les moqueries des New-Yorkais pur souche. nationalité et origines — Américain et fier, la plupart du temps. Les origines étrangères remontent à plusieurs générations, Allemande du côté de son père et Grecques du côté de sa mère. Cela ne représente rien pour lui, au final. orientation sexuelle — Il aime les courbes et la douceur des femmes depuis son plus jeune âge, il a toujours été hétérosexuel. statut civil — Marié, sur le papier. Marlon est loin d'être amoureux. Madi et lui, ça remonte à une dizaine d'années. Il cherchait comment financer sa carrière, elle cherchait un mari charmant pour impressionner sa famille. Ils se sont rencontrés, se sont plu, ont décidé de signer pour y gagner, chacun de leur côté. Il ne l'a jamais aimé, même s'il a essayé, plusieurs années. Mais ça n'a jamais fonctionné, entre eux, alors Marlon tente d'oublier ce contrat de mariage qui le retient, notamment avec d'autres femmes pour qui il a bien plus de sentiments, des relations qui finissent toujours pas leur briser le coeur lorsqu'elles apprennent qu'il est loin d'être libre. occupation — Il a commencé par faire des études de journaliste, le Keer, plus par défaut que par choix. Il voulait écrire, c'est tout ce qu'il savait vraiment. C'est à l'université qu'il a commencé à s'intéressé à la cause féministe, avant de vite réaliser qu'il était un des seuls hommes qui essayaient de comprendre ce que c'était que de vivre le sexisme au quotidien. Il a commencé à écrire des dissertations, des essais, parlant du féminisme, de son côté du miroir. Marlon veut que les hommes comprennent, que les hommes comprennent. Rapidement, il a réussi à se faire publier, à apparaitre dans des journaux, puis des livres. C'est un écrivain, aux yeux des New-Yorkais, en tout cas, car il a su se faire un nom dans la ville. Aujourd'hui, il rejoint l'équipe de Cosmopolite, en tant que journaliste, pour pouvoir continuer de parler de son sujet favoris et toucher un plus grand public, il l'espère. situation financière — $$$$$. Marlon est riche, depuis ce mariage qui n'a fait que l'enrichir. Et pourtant, avant ça, il était un type banal, une famille de la classe moyenne, un près étudiant à rembourser, aucune économie de côté. Il profite un peu plus, aujourd'hui, son mariage et sa carrière lui permettant d'oublier des débuts plus difficiles. situation familiale — Marlon n'a jamais vraiment été rattaché à la moindre famille. Fils unique d'un couple qui a fini par se séparer lorsqu'il avait une dizaine d'année, il en a toujours voulu a son père d'avoir fait du mal à sa mère, et toujours voulu à sa mère d'avoir mit son père à la porte. Quelque part, c'est peut-être une des raisons pour lesquelles il n'a jamais su se poser, ou ne serait-ce que se sentir prêt pour former à son tour une famille. traits de caractère — Déterminé, confiant, charismatique, sérieux, amical, doux, honnête, romantique, têtu, admiratif, compétiteur. avatar — Chris Pine. groupe — Coffee.

QUELLES SONT VOS qualités DANS VOTRE TRAVAIL ?
Marlon est sérieux, concentré. Il l'a toujours été. Il refuse le moindre retard, la moindre erreur. Perfectionniste au possible, il est prêt à s'interdire la moindre sortie et la moindre minute de sommeil s'il a un article à finir. Il sait ce qu'il veut, il connait ses convictions et ce pourquoi il travail si dur. L'échec, il ne l'accepterait pas, pas dans sa carrière. Toujours prêt à aider les autres, il n'a pas peur de se retrouver mit en compétition malgré ça, surtout si ça peut le booster un peu. Depuis toujours, il fait tout ce qu'il y a à faire pour que ses rêves deviennent réalité, quitte à se retrouver marié à une femme qu'il n'a jamais pu aimer.

---

ET QUELS SONT VOS défauts ?
Son perfectionnisme le rend parfois un poil détestable, tant Marlon veut que tout soit fait correctement, mais surtout fait à sa façon. Il supporte très mal le travail en groupe, tout comme la pression. Il lui arrive de s'énerver, de craquer, lorsqu'on lui prend trop la tête. Il met tout son coeur dans le travail et accepte très mal la critique, mais pire encore, il ne supporte pas qu'on lui dise qu'il a tord, et déteste se retrouver à faire face à des hommes qui pensent ne pas être concerné par le féminisme. Il lui arrive de dépasser les limites, bien qu'il optera toujours pour des remontrances pacifiques face à la violence.

---

QUE PENSEZ-VOUS DE LA compétition ENTRE ELEGANCE ET COSMOPOLITE ?
Il s'en fout bien, de la compétition, Marlon. Il lit d'ailleurs généralement les deux journaux, et aurait très bien pu être engagé chez Elegance. Bien sûr, il se prend au jeu, il taquine certains de ses amis qui travaillent dans le journal adverse, parce que ça l'amuse plus qu'autre chose. Il trouve des bons et des mauvais points aux deux magazines, et reste parfaitement impartial dans cette petite guerre qui est toujours un bon coup de pub autant pour Elegance que pour Cosmopolite.

---

POURQUOI TRAVAILLEZ-VOUS POUR COSMOPOLITE OU ELEGANCE ?
Ça a été un coup de chance. Un appel à ne pas rater. Ça n'avait jamais été dans ses plans, à Marlon, de se retrouver à travailler pour l'un ou l'autre. Et pourtant, aujourd'hui il y est. Quand Cosmopolite l'a contacté pour un poste de journaliste, il a longtemps hésité. Ils voulaient de Marlon, pour qu'il publie ses textes exclusivement dans le magazine. Un coup de pub pour eux, l'auteur commençant à avoir un bon public qui suivait sa carrière. Il a fini par accepter, la possibilité de toucher un plus grand public et l'assurance d'avoir un endroit où publier, semaines après semaines, ses textes, le rassurant d'une façon. Si son contrat précise qu'il ne peut publier d'autres textes ailleurs, il sait aussi que cette clause n'est pas éternelle, et qu'il est toujours à temps de préparer un autre livre à publier d'ici quelques années.

one — Marlon Keer, enfant parfait d'une famille déchiré. S’il a vu le jour il y a trente-sept années dans le New-Jersey, il n’y vit plus depuis longtemps. Après la séparation un peu trop violente de ses parents, il s’est promis de se sortir de là. Il lui arrive encore de prendre le train ou un taxi pour aller passer un après-midi chez l’un de ses parents. Mais s’il doit être honnête, il sait que c’est plus par habitude que par envie. two — Gamin instable après ce divorce, il a été à l’école, à la fois le harcelé et le harceleur, l’intello et le cancre, ne sachant jamais quel rôle jouer pour attirer l’attention de ses parents. Il a fini par se stabiliser au moment où les autres gosses partent en vrille, à l’adolescence, quand il a réalisé que l’école restait sa plus grande chance de se tirer de cette vie qui ne lui plaisait pas. three — Les New-Jersey bien derrière lui, il est parti faire six années d’études à NYU dès qu’il a eu fini le collège. Des études pour le journalisme, à défaut de pouvoir intégrer un programme pour futurs auteurs. C’est là qu’il s’est révélé, le Keer, qu’il est sorti de sa coquille pour devenir l’homme qu’il est aujourd’hui, sa personnalité forgée sur mesure pour faire face à tous les obstacles dans sa carrière comme dans sa vie. four — Il avait déjà quelques articles publiées et un bouquin prêt à sortir dans les kiosque, quand il a rencontré Madi. Sûrement une des plus belles femmes qu’il n’avait jamais vu. Ils ont commencé à se fréquenter, à s’apprécier, sans pour autant que ce ne soit le coup de foudre. Et pourtant. Premier repas avec sa famille, le père de la belle voulait déjà qu’il lui passe la bague au doigt. Il a voulu refuser, jusqu’à ce qu’on lui fasse comprendre que tous les rêves qu’il avait eu jusque là pouvait devenir réalité, juste contre sa signature sur une feuille de papier et un jolie sourire au bras de Madi dans des repas mondains. Il aurait pu refuser. Il aurait sûrement dû refuser. Mais il ne l’a pas fait, voyant ce contrat comme la chance de sa vie. Pourtant, il est maintenant bloqué dans une relation qu’il déteste, avec une femme qui le déteste, pour plusieurs années encore, un contrat de mariage l’obligeant en rembourser jusqu’au moindre centime qu’il aurait touché de cette famille, s’il venait à se séparer de leur charmante fille. five — Il a été fidèle. Les quatre ou cinq premières années, du moins. Et puis, un beau jour, l’envie de se retrouver avec une femme a qui il plaisait vraiment est devenue trop forte. Au début, ce n’était que des aventures sans lendemain avec des filles qui savaient à quoi s’attendre, simplement pour assouvir des besoins charnels. Puis, romantique qu’il est, il a fini par s’attacher, l’idiot. À une femme, puis une autre, puis une autre. Il s’est rendu compte que parler de sa femme n’était pas la meilleure des idées, alors il omettait de soumettre ce détail lors d’éventuelles nouvelles rencontres. Avant que le schéma ne se répète toujours: elles le quittaient violemment en découvrant Madame Keer, le coeur brisé, à peu près autant que le sien. six — Sa carrière n’a fait que prendre son envol, année après année. Il s’est fait un nom, une réputation. Il a été invité sur des plateaux télé, a fait plusieurs apparitions dans des librairies pour signer des livres. Il avait son public, à la fois féminin et masculin, et ses détracteurs. Il a publié trois bouquins complets, toujours sur le thème du féminisme, ainsi que plusieurs articles parus dans des journaux, donc un dans le New-York Times, la cerise sur le gâteau de sa carrière. seven — Tout a commencé il y a deux mois. Un appel inattendu, une offre qui ne se refuse pas. Cosmopolite. Lui qui n’avait jamais pensé à se lancer dans le journalisme se retrouvait face à l’opportunité de se lancer dans cette carrière et d’écrire pour l’édito politique de ce magazine que le tout New-York lisait. Il a hésité, pesant les pour et les contre. Marlon a finalement bien été obligé d’avouer que c’était une idée de génie. Il a signé son contrat il y a quelques semaines, un coup de pub pour le magazine et un coup de pouce pour sa carrière. Et Marlon le sait bien, il ferait tout pour sa carrière, son moyen à lui de compenser pour une vie sociale plus ou moins ratée, ainsi qu’une enfance dont il n’a jamais vraiment fait le deuil. en vrac — Il n'arrive jamais au boulot sans avoir un café bien chaud à la main, de quoi lui faire tenir toute la journée. Il est généralement vêtu d'un costume, au travail comme à la ville, mais si vous venez le trouver chez lui, c'est un jean et en tshirt que vous le trouverez. Il passe beaucoup trop d'heures à regarder les informations à la télévision et en ligne, mais ne regarde que très peu de fictions. Il aime lire, bien qu'il n'en ai pas énormément le temps. Lorsqu'il a une journée de congé, il aime se caler sur le balcon de son appartement et dévorer un roman. Il boit tout sorte d'alcool et y résiste plutôt bien. Il est allergique aux animaux, seule raison pour laquelle il n'a pas de chiens chez lui. Il a une relation d'amour/haine avec son prénom qu'il a vu être déformé trop de fois au cours de sa vie. Il se demande s'il aura un jour la chance d'être père, avec la vie amoureuse qu'il a, et c'est pourtant l'un de ses rêves. Il est incapable de résister à une jolie fille.