protect your tribe (julian)

(bad parenting) Jeunesse saccagée par des parents indignes, par un père fantôme et une mère inconsciente, préférant multiplier les étreintes charnelles plutôt que s’occuper de ses gosses. Egoïsme évident de deux personnes qui n’aurait jamais dû fonder une famille. Il aurait pu mener sa vie sans se préoccuper du reste, claquer la porte de la maison sans un regard pour cette génitrice n’ayant aucunement la fibre maternelle sauf qu’il ne l’a pas fait. Infliger à ses sœurs une nouvelle blessure était impensable. C’est pour elles qui l’a décidé de monter tout un dossier pour prouver à la justice que ses parents ne méritaient d’être considérés ainsi, pour montrer qu’il pouvait parfaitement prendre en charge ses sœurs alors qu’il n’avait que vingt-et-un an. La victoire lui était acquise avant même que débute le procès. (fake politician) Bon orateur qui sait captiver le public, charmant et avenant, Julian a un charisme indéniable au point que certains se sont demandés si il ne devrait pas se lancer dans la politique avec ses idées novatrices. Carrière qui n’a jamais tenté l’italien dont la passion pour ce domaine a toujours connu des turbulences. Il s’est toujours imaginé journaliste politique plutôt que ministre ou gouverneur, écrire des papiers, rédiger des portraits plutôt que parler de réformes interminables qui risquent de faire descendre la nation dans la rue. Il a les qualités du politicien mais, n’a certainement pas la mentalité qui va avec. Celle qui dit de tout écraser, de tout prendre au lieu de faire des concessions. Entre lui et cet univers, c’est une relation d’amour/haine infinie. (rich women) Son rôle de tuteur, Julian a fait en sorte d’être à la hauteur, de devenir un modèle sur qui ses cadettes pouvaient se reposer. Il entretenait même une relation étrange avec une femme plus âgée, bien plus riche. Une amie qui a été présente pour lui, qui l’a soutenu financièrement sans exiger quoique ce soit de lui. Ils ont dérapé plusieurs fois mais, jamais ils n’ont officialisé, jamais ils n’ont mis un mot sur ce qu’il se passait entre eux. C’était spontané, mélange entre amitié et attirance. Histoire qui a duré le temps que la situation de Julian se stabilise. Ils sont encore au contact et au fond, Julian se sent redevable envers elle, même s’ils abordent rarement le sujet, préférant mettre en parenthèse cette période, refusant d’utiliser le mot « dette » même si l’Incanti a bien l’impression de lui devoir quelque chose. (not a father) Fonder une famille n’a jamais été dans les désirs de Julian. Vivre dans une maison emplie de rires d’enfants ne fait pas partie de sa vision de l’avenir. Dommage que celle qu’il pensait être l’amour de sa vie le voulait plus que tout. Etre mère, c’était plus qu’un rêve, c’était son idéal, son souhait le plus cher. Elle pensait que ce refus d’avoir des gamins résultait de son passé difficile, que ça lui passerait, qu’il lui fallait du temps pour accepter la possibilité d’être père à son tour. Erreur. Le problème venait bien de son passé, de ce modèle paternel inexistant, de ce frère devenu bien plus que ça pour le reste du clan Incanti. Par contre, le changer relevait de la mission impossible. Il l’aimait. Il s’est brisé le cœur en lui offrant la liberté. Elle l’aimait aussi mais, pas suffisamment pour enterrer son besoin de grande famille. (life lover) Malgré les crasses, Julian est accro à la vie. Un bon vivant qui sort dès qu’il le peut avec ses amis ou qui n’a aucun problème à faire la tournée des bars pour une occasion x ou y sans passer pour l’ivrogne de service. Non, l’alcool et lui, c’est une histoire saine. Il connaît ses limites et hors de question de les franchir. Certains diraient qu’à trente-six ans passés, il vaut mieux accueillir ses amis chez soi plutôt que les retrouver dans la dernière boîte à la mode ou le dernier pub tendance mais, ces gens-là, Julian ne les écoute jamais, estimant qu’ils n’ont sûrement pas assez profiter de leurs vies pour se montrer aussi aigris et peu compréhensifs. (stray kids) Julian déteste voir des mômes traîner dans la rue ou des adolescents en perdition ne sachant pas où aller. Ça lui rappelle son enfance, même s’il n’a jamais réellement côtoyé la rue. Lui, au moins, avait un toit sur la tête. Un luxe que ces âmes errantes n’ont pas forcément et ça le tue de voir autant de misère dans une ville aussi grandiose, de voir la population passer sans un regard pour eux. Il n’a pas le cœur d’une Mère Teresa ou le confort d’un millionnaire pour leur ouvrir sa porte en grand mais, parfois, il aimerait. Il veille sur certains de ces gosses avec une attention presque paternel jusqu’à qu’ils disparaissent parce qu’ils s’évaporent toujours jusqu’au jour où quelqu’un restera. (faith) Education catholique obligatoire, l’unique garcon des Incanti est pourtant loin d’accorder une grande place à tout ces préceptes dans sa vie. Il ne se reconnaissait pas dans certaines inepties qu’on lui contait et a toujours trouvé particulièrement ironique que le couple Incanti prétende croire en Dieu quand on connaissait leurs trains de vie. Père trop lâche pour assumer sa paternité et mère préférant se perdre avec d’autres hommes plutôt qu’adopter une vie plus rangée, un comportement plus responsable. Dieu et lui, c’est un rapport compliqué. Il croit en cette entité supérieure sans pour autant lui jurer totale dévotion et fidélité. Il respecte la foi des autres tant qu’on ne lui fait pas de remarque sur son manque d’investissement et d’exemplarité à ce sujet. (dollars isn’t everything) Il connaît la valeur de l’argent et abhorre ceux qui regardent les autres de haut parce qu’ils ne gagnent pas 100 000 dollars par mois. Le fric, c’est le plus grand vice de l’humanité, ce n’est un secret pour personne. Certes, être aisé voir riche comme crésus aide énormément dans la vie mais, rien ne force quiconque à étaler sa richesse aux yeux du monde. Au fond, Julian pourrait presque avoir de la peine pour eux, pour toutes ces personnes ayant uniquement des zéros sur leurs comptes en banque et rien d’autres à quoi se raccrocher, à ses enfants pourris gâtés qui pensent que le monde leur appartient alors qu’ils ne sont même pas maître de leurs propres vies. Tout compte fait, il ne sait pas s’il doit les haïr ou les plaindre, ces gens qui ont l’air d’évoluer dans un tout autre monde que le sien. (sweet attraction) Julian a encore le souvenir de sa femme en tête, vestige d’une belle idylle au goût légèrement amer. Cependant, il y a cette autre femme qui occupe, de plus en plus, son esprit. Patineuse professionnelle dont les sourires rendent accro. Une attirance indéniable et pourtant, il se force à la voir comme une amie dont il veut multiplier les bons moments, il s’enferme dans des prétextes tous plus bidons les uns que les autres alors que ça crève les yeux qu’entre Suki et lui, il y a bien plus qu’une simple amitié. Ce sont deux âmes esseulées qui se sont trouvées, qui se tournent autour, entamant une danse subtile, refusant de faire le pas qui changera tout. Pour le meilleur et pour le pire. (loyalty) La loyauté détient une place conséquente dans le cœur de Julian. Fidèle à ses principes, il va rarement contre ses convictions, à part si c’est un cas de force majeure. Il n’hésite pas à rejeter certaines connaissances quand elles vont contre tout ce qu’il a bâti, quand la déception devient beaucoup trop grande. C’est un homme d’honneur qui s’assure de tenir parole. Il ne veut pas vivre accablé de regrets. Loyal à ses amis, ses sœurs, à ceux qui comptent et qui compteront toujours.